Le but avoué du film est de raconter trois histoires en une : une romance, une comédie, une tragédie. C'est pour cela que je me demande si cela n'est pas le premier fil à sketchs du cinéma, mais je n'en ai pas la réponse.
La romance introduit et clôt le film, l'histoire de ce jeune homme berlinois sans le sous qui vient donner un scénario à un forain pour vendre son spectacle. Il va imaginer les deux sketchs qui vont suivre.
La comédie se passe à Bagdad et dresse un vaudeville arabe sur le schéma classique du mari-femme-amant assez plaisant ma foi. La fuite du mari dans les couloirs du palais est un pur plaisir de cinéphile, tellement elle semble sortir d'un rêve.
La tragédie narre la chute dans la folie d'Ivan le terrible, et dresse quelques tableaux sinistres qui ont du impressionner les foules de son époque.
La scène finale du film montre l'écrivain qui sombre dans le sommeil et imagine Jack talons à ressorts, et pas Jack l'éventreur comme je l'ai vu sur plusieurs sites, enlever la fille du forain dont il est tombé amoureux. Mais tout finira bien et à son réveil les deux tourtereaux convoleront ensemble...