Source d'inspiration pour Sébastien
J'aime bien Georges Méliès et je suis évidemment conscient de tout ce qu'il a apporté au cinéma, mais je ne peux quand même pas laisser passer tout. Ici, dans Le Cake-Walk infernal, il n'y a même plus un semblant d'histoire.
On y voit des femmes et le diable danser pendant près de cinq minutes et c'est tout ce qu'il se passera durant ce court-métrage. Alors, certes, on peut toujours le regarder sans éprouver un sentiment d'ennui (en moins de cinq minutes ce serait dommage, c'est pas du Godard quand même (oui je suis vilain)) et c'est vrai que les effets spéciaux sont encore bien faits. Par contre, et pour la première fois, le cadrage n'est vraiment pas à la hauteur. En fait ce court-métrage, c'est un peu Le plus grand cabaret du monde de Patrick Sébastien du début du vingtième siècle.