Sorti en 1983 et présenté en compétition officielle à Avoriaz , Le camion de la mort est un post-apo néo-zélandais réalisé par Harley Cockliss qui lorgne du côté de Mad Max 2 le défi sorti un an plus tôt. Le film doté d'une très belle affiche française superbement bis est une série B assez honnête qui se retrouve très souvent et assez injustement catalogué et rangé parmi les nanars et bis italiens de la même époque. Certes le film est loin d'être un chef d'oeuvre et offre quelques aspects légèrement Z qui font sourire comme le héros dont la moto roule à la merde de poules mais Le camion de la mort se situe nettement au dessus des pires et réjouissants nanars du genre.
En tout premier lieue le design du camion en question est vraiment réussi dans son aspect de monstre massif et loin des pires aberrations graphique du genre le film propose un univers certes à peine futuriste mais plutôt crédible. Côté casting on retrouve Michael Beck (le Swan des Guerriers de la nuit) en héros taciturne et charismatique en tout cas bien plus que James Wainwright qui incarne Straker le méchant un peu trop fade du film. Si les scènes d'action manque d'ampleur et de punch et que globalement l'histoire est assez sommaire, Le camion de la mort reste un film qui se laisse regarder sans déplaisirs majeurs.
A la croisée des routes Le camion de la mort est un film bien loin des œuvres marquantes du genre et fatalement beaucoup moins drôle qu'un bis de Bruno Mattéi par exemple. Mais sur le chemin tortueux du Bis ce camion permet de faire un petit ride nostalgique de 90 minutes.