Déjà responsable du décevant Sans issue (1986), Harley Cokeliss réalisait ici un film post-apocalyptique dans la lignée des productions transalpines telles que Les nouveaux barbares (1983) ou Les Exterminateurs de l'an 3000 (1983).
Enième ersatz post-nuke façon Mad Max (1979) dont la seule originalité est que le film soit d’origine néozélandaise. Pour le reste, ne cherchez plus, pas une once d’originalité, aussi bien dans le scénario qu’au niveau des personnages, c’est peine perdue.
Le Camion de la mort (1982), aka "Battletruck" nous entraîne au cœur d’une guerre du pétrole, entre des bandes armées et des survivants qui tentent de se reconstruire un semblant de vie meilleure. Parmi les badguys, se trouve Straker, un colonel renégat patrouillant à bord de son 3 tonnes blindé, semant la terreur pour réquisitionner le peu de pétrole restant ici et là. Bien évidemment, con comme il est, il ne se balade qu’à bord de son camion, qui on l’imagine aisément, doit surconsommer comme pas possible.
Mais fort heureusement, un mystérieux motard répondant au nom de Hunter (au volant de sa bécane tunée), va tout mettre en œuvre pour mettre fin à ses agissements (notamment au volant d’une coccinelle Volkswagen au blindage approximatif). Pour la petite anecdote, ce dernier est interprété par Michael Beck, le sidekick de Megaforce (1982).
90 minutes lénifiantes, de guéguerres, de look punk défraichit, de véhicules post-apo au cœur d’une histoire affligeante. Mention spécial aux 10 dernières minutes du film qui auraient pu nous sauver de notre léthargie, mais ne rêvons pas, cela n’arrivera pas. Le camion qui zigzag en accéléré de gauche à droite à n’en plus finir avant de se jeter (oh surprise !) dans un ravin. Même la fin est dénuée d’audace, à l’image du film.
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