Je décide de revoir ce Cimino qui m'avait déçu lors de ma première vision et cette fois-ci sans le trouver grandiose je l'ai davantage apprécié ; pour son tout 1er long-métrage Michael Cimino maîtrise déjà très bien la mise en scène.
Le Canardeur malgré son histoire de casse n'est pas vraiment un polar, c'est une sorte de ballade mélancolique du moins dans sa première partie ou les personnages bien campés par Eastwood et Bridges se lient d'une sorte d'amitié fraternelle (contrairement à la critique des Inrocks, je n'irais pas jusqu'à y voir de l'homosexualité latente malgré le travestissement de Bridges) puis avec 2 autres complices ils décident de faire un casse dans une banque.
Le milieu du film (la partie ou pour repérer les lieux, ils doivent travailler) est un peu mou et se suit avec moins d'intérêt, l'ensemble moins vif manque certainement de nervosité mais ils se dégagent de l'amitié de ses 2 hommes une certaine liberté. Ils traversent de grands espaces libres dans le Montana sans être engoncés par des contraintes, on les envie d'une certaine façon.
Le Canardeur n'est pas comme je l'ai lu un véritable grand film, mais c'est un beau film qui nous touche dont Paul Williams (le Swan de Phantom of the Paradise) a signé une très belle chanson.