En avoir ou pas
Un film très sobrement intitulé « Le capital » par Costa-Gavras, le réalisateur de « Z » « L’aveu » « Missing » et autres films chocs qui marquent les esprits, cela donne vraiment envie. Précision...
Par
le 13 nov. 2012
24 j'aime
5
Enfoncer une porte ouverte est un art délicat.
On comprendra donc que s'y prendre avec un bélier en iridium montée sur une grue télescopique Terex-Demag AC160 est non seulement inutile mais en plus un peu ridicule.
Il y a dans cette disproportion de moyens (le budget et les décors d'une superproduction ricaine pour illustrer un article de l'huma de 1977) la substance même de la contradiction profonde du film.
Gad à strophe, Elmaleh diction
Et puis, y a aussi une question de casting. Gad Elmaleh jouant au gros dur implacable sorti de polytechnique, le temps que je m'y fasse, le générique de fin défilait déjà.
(Réalisateur, je me méfierais des prochaines propositions du responsable du casting: Ribery dans le biopic d'Einstein ? Mouais… Pourquoi pas Mimie Mathy pour retracer les premiers pas d'Adriana Karembeu dans le monde de la mode, pendant qu'on y est ?)
Du coup, tout sonne faux, les personnages, les lieux, même les noms (Phénix, z'aviez pas mieux ?)
Costa, toi que j'ai tant aimé, par pitié garde-toi de tes démons. Stratif est sans doute un de ses représentants les plus pernicieux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Le cancer, je le préfère au cinoche qu'en résultat d'examen., Les bourgeois, c'est comme les cochons..., L'avantage quand on joue son propre rôle, c'est qu'on diminue la prise de risque artistique., Flop 50 de mes pires titres de critiques et Il refusa toute promo et carte de fidélité. Cela lui Costa Gavras.
Créée
le 2 mai 2013
Critique lue 1.1K fois
33 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur Le Capital
Un film très sobrement intitulé « Le capital » par Costa-Gavras, le réalisateur de « Z » « L’aveu » « Missing » et autres films chocs qui marquent les esprits, cela donne vraiment envie. Précision...
Par
le 13 nov. 2012
24 j'aime
5
Mais où est donc passé le Costa-Gavras incisif, puissant et d'une grande richesse qui m'avait tant marqué avec, entre autres, sa trilogie des dictatures portée par un formidable Yves Montand ? En...
le 10 oct. 2016
21 j'aime
6
Rarement je ne suis sorti de la salle en étant aussi dépité. J'avais envie de dire aux trois pauvres gens qui attendaient la prochaine séance de rentrer chez eux. Ce film est prodigieusement raté, en...
Par
le 16 nov. 2012
16 j'aime
4
Du même critique
Tarantino est un cinéphile énigmatique. Considéré pour son amour du cinéma bis (ou de genre), le garçon se révèle être, au détours d'interviews dignes de ce nom, un véritable boulimique de tous les...
Par
le 17 janv. 2013
344 j'aime
51
Il n'est finalement pas étonnant que Tarantino ait demandé aux salles qui souhaitent diffuser son dernier film en avant-première des conditions que ses détracteurs pourraient considérer comme...
Par
le 31 déc. 2015
318 j'aime
43
Christopher navigue un peu seul, loin au-dessus d’une marée basse qui, en se retirant, laisse la grise grève exposer les carcasses de vieux crabes comme Michael Bay ou les étoiles de mers mortes de...
Par
le 12 nov. 2014
299 j'aime
141