En 1964, ce n’était pas la Tchéquie, mais la République socialiste tchécoslovaque.
Et tout le film repose sur les rapports hiérarchiques instaurés dans les pays alors dominés par l’idéologie soviétique.
Kos et son parcours artistique s’inscrivent donc dans un contexte très particulier, et ce n’est pas d’une simple affaire musicale qu’il s’agit. Le film retrace les magouilles qui prévalaient dans tous les domaines de la société, y compris dans le monde musical.
Il ne s’agit donc pas seulement de l’arrivisme de Kos, mais de la critique plus générale d’un système étatique favorisant toutes les dérives au sein d’une société dans laquelle chacun essaie de déplaire le moins possible au pouvoir en place.
Vu sous cet angle, Kos, devenu directeur de l’orchestre, est surtout le manipulateur du compositeur, qu’il force à composer un concerto pour triangle et orchestre. La bonne société, à la botte du pouvoir et ne souhaitant pas faire de vagues, hurle contre cette « nouvelle» musique, évidemment.
Kos, musicien d’avant-garde ou charlatan ? En tout cas, il passe de petit musicien corvéable à merci à directeur d’orchestre détesté : la rançon de la gloire ? Plus dure sera la chute. Fin : https://duckduckgo.com/?q=triangle+musique&t=ffab&atb=v395-1&iax=videos&ia=videos&iai=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dz4eyvf0PiuE