Horrible Amérique

Clint Eastwood, que je t’aime. Oui, je le dis, je t’aime. Mais bon, ça, c’est moi et moi seul. Mais vraiment, ses cheveux grisonnants, son regard, j’espère qu’il vivra jusqu’en 2167. Bref.

Je suis là pour parler du « Cas Richard Jewell », un film poignant racontant l’histoire d’un héros, un vrai mais pas assez pour les USA et les médias.

On suit la vie de Richard, la trentaine, des rêves plein la tête. Des rêves de justice mais malheureusement, en vain. Richard a le profil type, celui du détraqué prêt à tout pour obtenir la gloire, tout. Même faire exploser une bombe lors d’un festival durant les JO et blesser voir tuer des innocents. Enfin, ça, c’est ce que veux nous faire croire les médias. Prêt à tout eux aussi. Tout pour vendre du papier, tout pour faire de l’audimat. Quitte à briser un homme et sa mère.

Voilà le pitch et tout l’intérêt du film est de prouver l’innocence de Richard qui, obnubilé par la justice est naïf, coopératif avec des personnes qui ne lui veulent que du mal. Donc on s’attache. On s’attache et le film nous emporte comme tous les films de Clint, il nous emporte dans cette lutte.

« Le Cas Richard Jewell » est un film poignant dénonçant l’impact des médias mais aussi cette Amérique de braves gens qui vivent leurs vies, qui vivent leurs rêves sans jamais y trouver un peu de bonheur parfois.

(D’ailleurs, applaudissements pour Kathy Bates (Maman de Richard) et Sam Rockwell, son avocat
maîtrisant à la perfection leurs rôles. Cela permet de donner une autre dimension au film. Encore plus émouvant (côté Kathy) mais également tourné comédie par moment (côté Sam) comme pour montrer que la vie n’est pas noire ou blanche mais grise, avec de belles nuances)

Bref, très beau film qui saura pour vous impliquer, très prenant, émouvant, poignant, dénonciateur, je le conseille vivement à la communauté Sens Critique.

Et encore une fois, vivez Clint, buvez Clint, mangez Clint, respirez Clint. Bisous.