Vendredi 21 Février 2020, je n’avais jamais vu la « franchise » : « The Boy », le Gaumont près de chez moi proposait donc de voir le 1 et le 2 dans la foulée. J’avais mangé un KFC (des tenders bien évidemment) juste avant, j’étais dans de parfaites conditions donc. Vous avez le décor, la forme, passons au fond.

Je ne vais pas m’étendre sur «The Boy » mais j’ai été agréablement surpris.

Pour «The Boy : La Malédiction de Brahms », c’est tout l’inverse. Et le fait d’avoir enchaîner les deux est encore plus frappant, le deuxième opus est absurde au possible. C’est aussi simple que ça. Après vous me direz, on ne demande pas à un film « d’horreur » d’être logique mais pour le coup, tous les concepts et bonnes idées du premier volet sont mis au tri sélectif. Et c’est bien dommage.

On suit l’histoire de Liza (Katie Holmes), Sean (Owain Yeoman) et leur fils Jude (Christopher Convery), famille idéale en somme mais qui subit un drame. Un cambriolage qui dérape, traumatisant la mère (multiples cauchemars, etc..) et son fils (perte de parole) qui pour tourner définitivement la page décide de partir vivre en campagne près de ? Près de ? BINGO, le manoir de Brahmsounet. Voilà le pitch.

Puis.. le drame.. le vrai, il commence, vous l’entendez ? Il arrive a pas de velours. Tellement smooth qu’on se retrouve donc avec un film ennuyant (la mise en place traîne.. traîne.. mais traîne comme jamais). Le film dure une bonne heure et demie, j’ai l’impression d’en avoir passé trois dans la salle donc 2H57 où l’on a tenté de me mettre dans une certaine ambiance, de me mettre « mal à l’aise » mais en vain.

C’est le paranormal qui prime contrairement au premier du nom et c’est là toute la différence, on a l’impression qu’un film a petit budget cherche à faire du gros budget, le résultat est sans appel, les « effets spéciaux » sont à vomir, vraiment. Le jeu d’acteur est digne d’une série B bien que j’aime Katie Holmes, Owain Yeoman ou bien Ralph Ineson, le scénario n’aide pas certes mais franchement.. vous méritez mieux. Sincèrement.

Bref, Brahms, c’est un pote de collège. Le temps passe, tu le re-croises en ville, t’avais de bons souvenirs, tu te dis que vous allez vous ressasser la bonne vieille époque. Mais non. Brahms entre temps, c’est devenu un mec bizarre. Il fout le moral à zéro.

Donc si vous avez de l’argent à jeter par les fenêtres, foncez. Sinon, allez au KFC et prenez un bucket de Tenders, c’est bien mieux niveau expérience sensorielle.

Fringix
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le 22 févr. 2020

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