Une grande histoire d'entraide

Nous connaissons bien l’histoire que Bayona adapte, pour le Cercle des Neiges. Que ce soit nos parents qui nous la racontent, des amis, ou même des gens qui content cette histoire derrière un feu de camp. On connait déjà le récit de cette équipe de rugby qui devait faire un déplacement, mais leur avion s'est écrasé. On nous disait que pour survivre, ils se mangent entre eux. Dis comme cela, il y a comme une odeur légende urbaine. Néanmoins, cette histoire est vraie. Elle a déjà été adaptée au cinéma par Rob Marshall en 1993. Le cinéaste espagnol décide de raconter cette histoire en 2024, pour l'immensité de ce récit.

L'homme est si petit face à la nature. Qui est-elle vraiment quand on y voit des montagnes de neiges, mais qui sont également si dangereuses, quand une tempête de neige débarque à n'importe quel moment. En y repensant, on se rappelle qu’on nous répétait souvent que l’être humain devient sauvage pour assurer sa survie. On nous prône l'égoïsme qui soi-disant caractérisait l'homme. Alors qu'ici, c'est le contraire. Le cercle des neiges est une grande histoire d'entraide, mais avant tout d'humanité.

L'idée de raconter cette histoire sous le prisme du cannibalisme semble bien fausse. Dans les faits, il y en a, mais Bayona a d'abord l'intelligence pour les familles des victimes, de ne pas le montrer. Il le sous-entend afin de dire que cela a été fait sous le prisme d'une l'entraide. Quand on évoque désormais ce récit, c'est sous ce prisme qu'elle doit être racontée.