Happy Keating, Sleepy Keating.

Dead Poets Society est un film très dur,
A bien des égards, présente une forte émotion
Que de voir tous ces jeunes hommes, prendre pour passion,
La poésie, fleuron de la littérature.

Illuminés par un professeur de génie,
Ces enfants vont apprendre à découvrir la vie
Ses hauts, ses bas et ce qu'elle offre de meilleur,
Vivre de sa passion, sans regarder ailleurs.

La poésie domine leur environnement,
Et éblouit le spectateur, grâce à ses vers,
Inventifs et drôles, mais toujours ouverts
Parlant de couverture, de dents et de fous transpirants.

Weir maîtrise son sujet,
Et dissimule pendant une heure, la vérité du sujet ;
Dure, froide et terriblement injuste,
Les larmes coulent, même chez les plus robustes.

La longueur se fait ressentir,
Au bout de deux heures, le film pourrait en pâtir,
Mais la dernière partie rattrape ces errements,
Et nous plonge dans une ambiance d'enterrement.

La joie de vivre s'efface petit à petit,
Des jeunes passionnés retournent leur veste,
Mais ne vous y trompez pas, la poésie reste ;
Au milieu du chagrin ambiant, elle grandit.

Mais cette scène finale nous réconcilie,
Avec le monde, les gens et la vie,
Oui, des hommes de bons existent,
Et un seul d'entre eux, peut tout changer, c'est un utopiste.

Mais il faut de tout pour faire un monde,
En tout cas, profitons de la vie,
Dansons et célébrons cette vie féconde,
Elle mérite d'être vécue, Ô oui, ça, à tout prix.