Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n'avais pas vécu.

Le Cercles des poètes disparus, ce n'est pas juste un film, c'est une manière de vivre avec le monde. Des élèves de la prestigieuse académie Welton se réunissent secrètement la nuit dans une grotte, en lisant des poèmes et des pièces de théâtre. Leur seule vision de la vie est celle que leur professeur Mr Keating, leur a inspiré, le carpe diem. Le Cercle des poètes disparus, c'est le genre de film que nous voyons une fois, et qui nous marquent à jamais. Une société où la trigonométrie, la physique, la chimie et l'économie sont importantes, mais où la littérature est une essence même pour l'humain.

On ne lit pas, ni écrit de la poésie, parce que c'est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passion. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l'amour, c'est pour ça qu'on vit.

Nous avons tous le souvenir d’un homme, et peut-être d'un professeur qui a changé le cours de notre existence. Mr Keating est comme le songe d'une nuit d'été, agréable et rempli de joies. Il y a toutefois un véritable risque à regarder ce film : devenir nostalgique au plus haut point. La Tradition, l'Honneur, la Discipline et l'Excellence sont les quatre piliers de Welton, mais Travesti, Horreur, Décadence et Excrément sont ceux de ce fabuleux Neil Perry et des autres garçons. Un film qui n'a pas pris une ride, et permet d'apprivoiser notre côté rebelle.

Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence.

Si beaucoup d'entre nous ont déjà un destin, celui de nos parents, il convient alors de s'en défaire.