On tourne en rond

Comme prévu, le court métrage Rings de Liebesman l'explose avec 4 fois moins de temps. Passé une intro survoltée dans un avion qui n'a que peu de répercussions par la suite, le film essaye de renouveler le concept de Rings (car il le pompe, hein), avec une petite congrégation d'étudiants qui font leurs recherches tout en se refilant la malédiction entre eux (afin de s'immuniser pour poursuivre). Seulement, notre héroïne découvre une vidéo dans la vidéo et donc une intrigue parallèle commence. Bon, j'ai énormément de mal avec les fantômes qui deviennent experts en utilisation de Daemon tools ou en envoi d'E-bomb, ça ne fonctionne pas. Puis on se rend compte qu'il n'y a aucune cohérence esthétique dans la photographie, que les indices sont prétextes à différents jumpscare où l'ambiance est rarement soignée.
Comble de la médiocrité, le final repompe ostenciblement Don't Breathe sans même chercher à se cacher (même photographie, même situation, même suspense) sans jamais en égaler l'intensité car la menace se complait dans le cliché (l'usage très prévisible des lucioles). Bref, c'est encore plus mauvais que The Ring 2, qui lui essayait au moins de partir dans l'originalité (à défaut de parvenir à instaurer une cohérence dans ses errances).