Bonjour,
Je suis allé voir en avant première ce film. J'ai un très gros défaut, j'ai à mon actif 25 000 heures de plongée sur SNA et SNLE et 16 patrouilles et ce dans un central opération, lieu ou se joue principalement le film. Part conséquent, je connais très bien la base opérationnelle des forces océanique stratégique (BOFOST) de Brest, l'ancienne base sous-marine de Brest et l'escadrille des sous-marins à Toulon, ainsi que l'ile Longue. J'ai dons été surpris de voir votre oreille d'or sortir du bâtiment C4 (que je connais très bien) de la BOFOST et "atterrir" dans le plan suivant dans l'ancienne base sous-marine. ALFOST basé d'après moi à Brest, reçois les deux commandants du SNA et du SNLE à Toulon, on voit la rade de Toulon ainsi qu'un SNA par la fenêtre du bureau.
Je ne critique pas le scénario, ni les acteurs, pour qui le tournage n'a sûrement pas été tous les jours facile. Non, j'ai simplement relevé des détails, des attitudes et des dialogues quelque peu en dehors de la réalité.
Je vous les envois un peu en vrac, je m'en excuse, mais mon intention en allant voir le film n'était pas de le critiquer mais de profiter d'un moment où les hommes (et maintenant) les femmes sont reconnus dans leurs métiers de sous-mariniers.
Tout d'abord lorsque le SNA s'apprête à récupérer les nageurs de combats au début du film, le CDT décide de sa manœuvre et donne des ordres, et là, le servant de la table traçante (que je fut dans ma jeunesse de sous-marinier) contredit les ordres ainsi que le chef de CO (que je fut également un peu plus tard). On ne contredit jamais les ordres de son commandant ou de son officier de quart si celui-ci est en responsabilité.
Autre chose, lorsque l'équipage du SNA, commandé par Omar est rassemblé sur le quai, un équipage, quartier maitre ou matelot , porte un bachi sans bande légendée avec le nom de son sous-marin.
J'ai cru également décelé une "valse" des galons du CDT du SNLE entre capitaine de frégate et capitaine vaisseau.
Encore une remarque, dans le bunker lors de la gestion par ALFOST du tir du missile par l'ex sous-marin russe, on aperçoit une maitre principale avec un certificat élémentaire de navigation sous-marine, communément appelé CE. A ma connaissance ,et je le déplore, seules 4 femmes appartiennent pour le moment aux forces sous-marines et toutes sont officiers (médecin, sécurité plongée, DEASM et machine) et sont surement brevetées certificat supérieur (CS).
Voilà, j'en ai fini et je suis néanmoins heureux de voir que le cinéma français peut faire ce genre de film, mais qu'il faut, pour être crédible, demandé de bons avis sur un milieu que l'on ne connait pas forcément. Ah si pour finir, le rappel au poste de combat, le klaxon , rien à voir avec la réalité