Apparemment, Gary Oldman galère pour boucler ses fins de mois...

Avant toute chose, je tiens à préciser que le visionnage de ce chef d'oeuvre m'a été plus ou moins imposé. N'étant pas en position de fuir, j'ai du affronter mon destin. Et à cet instant précis, je ne connaissais pas encore le nom de la réalisatrice. Je ne savais pas que j'avais à faire à celle dont on ne doit pas prononcer le nom ( toute ressemblance avec un quelconque individu au faciès original serait fortuite).


C'est une manie que de sélectionner ses acteurs et actrices dans une agence de mannequinat ? Parce qu'il ne suffit pas d'avoir un jolie minois pour faire du cinéma, ça se saurait. La présence inexplicable de Gary Oldman relève un peu le niveau même si elle n'est pas suffisante pour donner une quelconque saveur à cette intrigue que l'on peut espérer juteuse, mais qui ne réussit pas à décoller. On s'ennuie profondément et on se désespère devant la futilité et les stigmates qu'incarne ce petit chaperon qui tente, en vain, de se donner un genre gothique et mystérieux. Il est parfaitement insupportable ce personnage. Sa vie se résume à choisir le mec avec qui elle va faire sa première fois. Le gentil, ou le méchant ? Le méchant qui rappelons le, n'est pas si méchant que ça, puisqu'il réussit lorsqu'il se transforme, à devenir un gentil petit toutou obéissant qui vient régulièrement faire des bisous à sa copine. C'est évident, le « bad boy » est, comme on le sait, toujours plus « boy » que « bad » dans ce genre de film. Ça en devient pathétique. A croire que la vie d'une ado se résume à évaluer le taux de testostérone du mâle qu'elle a en face d'elle.
Mais faut la comprendre aussi, elle a une vie difficile la pauvre. Son papa est un loup garou, sa grand mère est morte, et son premier petit copain est victime d'une terrible malédiction. Et elle est seule dans son village hostile, perdue parmi ses amis qui la trahissent. C'est vraiment affreux, pauvre petite enfant, elle doit être si courageuse... On écrit ce genre de chose quand on croit aux princesses, à l'amour éternel, aux vampires mignons et protecteurs...
Catherine Hardwicke ( oops, j'ai révélé l'identité de la dame: shame on me!) en écrivant de la sorte, traduit assez platement les pseudos fantasmes de gamines pré-pubères en leur donnant satisfaction en mettant en gros plan des beaux gosses ténébreux...


Vous l'aurez compris, je suis pas vraiment fan de ce genre d'adaptation. Je trouve ça limite insultant envers le conte d'origine qui était nettement plus palpitant, mieux écrit, et surtout beaucoup moins niais.

Créée

le 6 févr. 2015

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