Le chasseur de chez Maxim's fait un personnage plutôt singulier. Avec près de 50 ans de service, Julien est devenu le confident, le conseiller financier, l'entremetteur de la clientèle huppée...moyennant rétribution et pourboires. Ces façons plus ou moins licites et amorales, sujet de la pièce de théatre d'Yves Mirande, on incité la production à placer un avertissement en exergue du film dédouanant la direction actuelle (celle de 1953) de Maxim's!
Celat dit, hors le personnage interprété très sérieusement par Yves Deniaud, la comédie ne présente aucun intérêt. L'imbroglio autour de la double vie de Julien, châtelain parvenu en même temps qu'employé de Maxim's, est l'enjeu du film et donne lieu à des quiproquos ou incidents bien faibles. Ou comment conserver son incognito dans une fonction ou dans l'autre selon ses interlocuteurs. Ça aurait pu être malin, ça ne l'es pas. Sutout, les seconds rôles ne sont pas drôle; ils apparaissent inaboutis, voire insignifiants pour certains d'entre eux. Même Pierre Larquey en évêque et Pauline Carton en dame pipi sont ternes.