Flasque

Je compare le cinéma d’exploitation des années 70 à la période du Cambrien : de nombreuses formes de vies expérimentales y ont émergé, mais seules les plus adaptées ont su évoluer.
Le Château des Messes Noires fait parti de ces films ratés sans intérêt malgré les quelques bonnes idées.

Mais alors qu’est-ce que c’est chiant.
J’ai déjà fait l’erreur de le voir en VOSTFR (enfin en anglais, le film est allemand mais tourné en anglais) : on sent clairement que les acteurs ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare. En plus de ça on a l’impression qu’ils sont tous sous Prozac tellement leur charisme est inexistant. C'est comme regarder un mauvais porno, mais sans le porno.

Par ailleurs, le rythme du film est laborieux, ça traine, ça traine... tout en enchaînant les scènes sans aucune transition. Et en plus il dure 1h40 !

Les personnages ne sont pas du tout introduits, on arrive à peu près à comprendre qui est qui à la moitié du film. Et encore les passages incestueux sèment le doute. D'ailleurs ce couple de frère/soeur se protège avec des croix faites en... gousses d'ail fraîches. Il faut quand même le voir pour le croire.

Ce navet est entrecoupé de rituels "sataniques" absolument hilarants où les femmes se tortillent comme si elles avaient des morpions entre les jambes.

Allez 2 point pour les nombreuses scènes saphiques et les quelques jolies nanas en tenue d'Eve. Ainsi que les scènes avec les chauves souris qui sont soit invisibles, soit représentées par des gants noir qui font des chatouilles à leurs victimes. Ça m’a fait sourire.

En bref pour l’horreur érotique, restez sur Jess Franco.