Depuis que je l'ai vu pour la première fois il y a une quinzaine d'années, Le Chevalier black est clairement devenu l'une de mes bouses préférées. L'un de ces films que j'aimais ressortir de ma mallette de DivX quand c'était mon tour de choisir la programmation de la "soirée nanars entre potes". Et même après trois ou quatre visionnages, la tendresse que j'éprouve pour cette daube reste inchangée.
Le Chevalier black narre les aventures de Jamal (Martin Lawrence), modeste employé d'un vieux parc d'attractions sur le thème du Moyen Âge, justement, qui par accident se retrouve projeté dans l'Angleterre du XIV° siècle, au cœur d'un conflit entre des paysans misérables menés par un chevalier déchu face au joug pesant d'un cruel souverain (Tom Wilkinson).
Tout le scénario, assez squelettique il faut bien l'avouer, n'est que prétexte à des gags éculés et blagues vaseuses jouant sur le décalage entre Jamal - black, séducteur et amateur de rap - et la norme moyenâgeuse. Ce n'est pas drôle, c'est même très nul, mais le film est parsemé de quelques scènes hallucinantes comme celle où Martin Lawrence fait danser et chanter toute une salle de pécores médiévaux sur l'air de Dance to the Music...
Il faut donc regarder ce film en toute connaissance de cause, armé de son second (ou troisième) degré, de quelques bières et de chips en abondance. Et surtout pas tout seul, si vous voulez rigoler un peu !