Déception, « Le chevalier des sables » est un film qui a affreusement vieilli. Pourtant le postulat de départ est plutôt accrocheur, opposer les beatniks et leur esprit de liberté aux institutions religieuses forcément conservatrices. Mais tout cela tourne assez vite à la banale histoire d’adultère, pour finir par un compromis bien évidemment. Le tout est filmé dans un style ampoulé typique des grosses productions des années 60, couple glamour (Burton/Taylor), paysages de cartes postales en cinémascope, musique d’ascenseur… Un roman photo, même signé Minnelli, reste un roman photo.