J'avais vu L'histoire du chameau qui pleure, au cinéma, et j'avais adoré. J'y avais découvert une Mongolie loin des images d'Épinal, grâce à un conte émouvant et surtout une réalisation étonnante grâce a cet équilibre parfait entre réalité/authenticité et fiction/conte.
Dans Le chien jaune de Mongolie, j'ai retrouvé tout ça, avec bonheur, mais j'ai été moins sensible à l'histoire. Peut-être parce que je m'attendais un peu à ce que j'ai vu, peut-être car je l'ai vu dans mon salon, sur ma télé...
Ceci étant dit, on reste muet devant la beauté des paysages et l'essentialité du quotidien. Et puis, il y a ces joues à croquer, ces odeurs d'herbes, de lait et certainement aussi de bouse, ce ciel immense et tellement changeant.
Mais bon, ayant des enfants, du même âge et vivant dans une maison avec un jardin bien délimité, j'ai frissonné plusieurs fois en voyant cette petite fille qui part à cheval seule pour balader le troupeau ou qui s'assoit au bord d'un précipice, ce bout de chou qui court, château branlant, derrière les biquettes ou les vautours... j'attendrai que mes loupiots grandissent un peu avant de vivre au grand air dans une yourte plantée au beau milieu de rien !