Voilà. Je l'avais raté à sa sortie, en 86, alors que c'était exactement le genre de films que j'allais voir à l'époque, sans réfléchir, les yeux fermés, les mains dans les poches, le nez dans le guidon et la poire dans le fromage: parce qu'il y a des vrais morceaux de Darryl Hannah dedans, parce que c'est du fantasticostorique, parce que ç'a été tourné au Canada et éclairé par le grand Jan de Bont, parce que je savais qu'il n'y aurait pas de dialogues soûlants.. et de fait, il y a bien tout cela, et un peu plus encore, mais pas trop non plus. (Et un ours célèbre).
Pourquoi ai-je attendu 34 ans pour le voir enfin, me direz-vous?
Je n'en sais fichtre rien, vous répondrai-je.
Alors, oui, d'accord, les maquillages sont pas top, les perruques sont totally nazbrock, mais bon sang, y avait pas la CGI à l'époque, et l'équipe d'acteurs a sacrément assuré et ils n'ont pas dû rigoler tous les jours. (Bon, depuis, il y a eu THE SURVIVOR, niveau froid intense, mais quand même).
Ne boudons point notre plaisir; les films préhistoriques ne sont pas légion, et celui-ci a son charme.
PS: de plus, c'est seulement aujourd'hui, grâce à ce film, que je découvre que mon réalisateur américain préféré -John Sayles- a écrit plein de scénarios de nanars dans les années 80: Piranha, Alligator.. et même la première mouture d'E.T.!
Créée
le 1 nov. 2020
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