Voilà une bonne petite comédie française qui, sans être un chef-d’œuvre, saura nous divertir.
"Le cœur des hommes" nous parle car il est totalement empreint de crédibilité en sonnant juste, et bien des personnes peuvent se sentir concernées par ce que traverse le quatuor formé par Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Bernard Campan et l’étonnant Marc Lavoine. Ainsi nous voilà embarqués dans une belle histoire d’amitié entre quatre potes que rien ne parvient à séparer...
Le scénario n’est pas tombé dans le piège qui aurait consisté à suivre nos quatre gars dans des soirées successives et interminables agrémentées de beuveries soûlantes et aux nombreux gags. Au contraire, il prend plutôt une direction plus psychologique, en tout cas plus terre à terre, en nous faisant partager les joies et les peines qui jalonnent la vie de ces quatre compères. Eh oui, les hommes aussi ont un cœur ! Même si des fois la gente féminine se le demande, à juste raison d'ailleurs. Et c’est bien de ça qu’il s’agit, je veux dire que les hommes ont un cœur, sans toutefois discréditer la gente féminine.
"Le cœur des hommes" nous apporte une belle photographie de la psychologie humaine digne de ce nom, en montrant son immense respect pour celle-ci. Bernard Campan est franchement éblouissant en sachant retranscrire les différentes émotions tout en maîtrise. Gérard Darmon est égal à lui-même, et Jean-Pierre Darroussin parfait en homme timide qui se déride dès lors qu’on lui en donne la possibilité. Quant à Marc Lavoine, je lui découvre un talent que je ne lui connaissais pas car il a su rendre son personnage attachant tout en étant mufle.
Au final, nous avons de nouveau droit à une belle photographie avec nos quatre acteurs principaux réunis autour de la piscine, liés à jamais par une amitié sans faille. Ce sera d’ailleurs l’affiche du film telle que nous la connaissons tous.
Une chose est sûre, c’est qu’à la fin, nous avons tous envie d’être amis avec eux, malgré les coups de gueule qu’il y a pu avoir entre eux, et qu’il y aura encore sans nul doute. En résumé, un bon moment de cinéma français (comme quoi impossible n’est pas français) qui rend hommage à l’amitié, et qui touche le cœur... des Hommes.

Stephenballade
8
Écrit par

Créée

le 4 sept. 2021

Critique lue 157 fois

2 j'aime

Stephenballade

Écrit par

Critique lue 157 fois

2

D'autres avis sur Le Cœur des hommes

Le Cœur des hommes
AnK
5

Critique de Le Cœur des hommes par AnK

petite comédie sentimentale sympathique mais qui ne casse pas trois pattes à un canard! l'originalité réside dans le fait que les personnages centraux soit des hommes et le plaisir dans le fait que...

Par

le 2 janv. 2013

7 j'aime

Le Cœur des hommes
Val_Cancun
8

Mes meilleurs copains

Perso je suis fan. Bien sûr, il s'agit de cinéma grand public, à la mise en scène très télévisuelle, mais personne ne s'attend à voir un chef d'œuvre qui révolutionne le septième art, simplement un...

le 29 mai 2015

5 j'aime

3

Le Cœur des hommes
GuillermoDelPuerco
4

Critique de Le Cœur des hommes par GuillermoDelPuerco

Un film de gonzesses mais avec des mecs et réalisé par un mec... Le genre de film qui ne me touche pas, principalement parce que je n'ai rien à foutre des histoires de coeur des personnages... Mais...

le 23 sept. 2010

3 j'aime

1

Du même critique

Green Book - Sur les routes du Sud
Stephenballade
9

Sur les routes de l'éducation et du respect mutuel

"Green book – Sur les routes du sud", c’est le genre d’histoire dont tout le monde a besoin. Si nous la découvrons aujourd’hui, nous la devons à la descendance directe de Tony Vallelonga, en...

le 8 févr. 2021

17 j'aime

16

Blow Out
Stephenballade
9

Brillant De Palma

Voilà un film au suspense hitchcockien, doté d’un scénario on ne peut plus original. Certains diront qu’il a un peu vieilli, moi je dis qu’il respecte l’esprit de l’époque dans laquelle se déroulent...

le 1 févr. 2021

10 j'aime

13

Mon nom est Personne
Stephenballade
9

Valerii à la sauce Leone

"Mon nom est Personne" est un des derniers westerns spaghettis de l’histoire du cinéma sinon le dernier, du moins qualitativement parlant. La première séquence met tout de suite le spectateur dans le...

le 16 nov. 2020

10 j'aime

6