Je le dis de suite comme ça, c'est bouclé : j'aime bien ce film qui ne casse pas trois pattes à un canard.
Certaines scènes renvoient à une réalité où ces travailleurs sont exploités en même temps qu'ils protègent l'argent du capital tous les jours de la semaine. Il y a un malaise et le film laisse bien entrevoir ce malaise sans pour autant le développer.
L'histoire de fond pourrait presque passer pour une histoire seconde qui n'impacte en rien cet univers solide.
Mais pour autant, le développement narratif me chafouine (si comme moi tu adores ce mot, tu appuies sur "j'apprécie" s'il te plaît). On est un peu trop dans l'âme sans nuance du personnage central. Bon, en même temps, je comprends que si Boukrief avait sorti un revenge venu de nulle part de derrière les fagots, cela m'aurait agacé mais... Tout ça, entre nous, c'est pas mon problème.
Problème de nuance, de dosage, de développement, de découpage : on appelons ça comme on veut, au-delà même du thriller convenu, mais appelons tout de même !