Le Corps et le Fouet par Alligator
Pitoyable. Mais la pitié n'est pas une conséquence toujours néfaste à la lecture d'un nanar. Seulement, le grotesque ne parvient pas à instiller la dose d'humour qui fait généralement mon plaisir d'aficionado du genre.
Ici à part une scène de combat entre une femme et un homme à oualp dans une arène qui est tournée ou jouée de manière si ridicule que cela en devient risible, le reste tourne vite au néant total. Le jeu des comédiens est inexistant. Ne prennent pas cette peine. Brigitte Lahaie était bien une plante admirablement bandante mais c'est bien le seul argument (léger comme argument hein!) du film. La réalisation est digne d'un film de vacance, d'une indigence même pas drôle. Le scénario consiste à filmer des filles à poil sans tenir compte de la moindre vraisemblance. J'avais beaucoup entendu parler de ce sous-genre qu'est le film de prison. C'est certainement pas grace à cette merde que j'en découvrirais les subtilités nanardesques. Du sexploitation déprimant. Pour un nanard (qui est la joie même, en principe) c'est un comble.