« Le coup de sirocco » n'est pas un grand film mais marque plutot les débuts d'un grand réalisateur français avec une pléiade d'acteurs qui deviendront ensuite des fidèles.
Cette fresque historique qui édulcore la guerre et ses horreurs, se concentre sur le déchirement de l'exode et le fort sentiment d'humiliation des « pieds-noirs » quittant un statut privilégié en Algérie pour celui de « quasi » immigré en France métropolitaine.
Verbe haut et jeu tactile, Hanin et Villalonga en font des tonnes, histoire de bien poser les clichés du genre qui seront du reste repris avec succès dans « La vérité si je mens ».
Les débuts de Patrick Bruel dans un personnage timide, complexé et écrasé par sa famille constituent une curiosité.
Le casting, avec des petits rôles accordés à Gérard Jugnot et Marie-Anne Chazel vaut également le détour.
Cette œuvre trop scolaire reste pourtant loin des grands films !
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