Étonnant ce Jess Franco, non par l'excès d'érotisme qui est propre à ce metteur en scène, mais par sa réalisation. Si Franco ne fait pas utilisation des floues dans tous ses films, ils les utilisent - en général, dans ceux ou le rêve, la conscience altéré et la réalité se mélange. Dans «Voodoo Passion», malgré l'histoire de cette femme sous emprise voodoo, les floues sont très peu présents. Sinon, la structure est typique d'un film de Franco, à savoir utiliser un principe pendant une heure, pour enfin révéler les enjeux et l'explication dans les 15/20 dernières minutes. L'ambiance hypnotique est inférieur à d'autres de ses films, dû à une musique d'inspiration tribale Haïtienne qui s'est adapté au sujet. Ici, pas de musique jazzy et il me semble, peu de sonorités étranges que l'on trouve dans d'autres de ses métrages. Globalement, un bon film film tout de même pour maître Ibérique.