Ceux qui en regardant Le Cri de la victoire pensent assister à un film de guerre seront déçu car en vérité il faut attendre 2 heures pour voir des combats, il s'agit d'un drame voir mélodrame. Chacune des scènes, des situations semblent avoir déjà été vues des dizaines de fois même en 1955, les codes et les clichés du genre sont tous présents. Comme le soldat qui déserte par amour, ou celui qui épouse sa petite amie lors d'une permission, le marines qui veut devenir écrivain et on a aussi l'instructeur peau-de-vache et le colonel héroïque, etc, aucune surprises en somme. Mais attention tout le savoir-faire en matière d'images, de productions, de direction-artistique de la Warner Bros fait la différence, Raoul Walsh sait comment raconter une histoire telle que celle-ci et dans l'ensemble c'est bien interprété.