Si "Poison" m'avait attristé, "The Swan" m'a véritablement bouleversé, en sachant en plus que c'est tiré d'une histoire vraie.
On retrouve le manichéisme des contes, mais le tout tiré vers une conclusion hyper pessimiste malgré son onirisme. On ne s'attend vraiment pas à ce que ça termine comme ça (je n'ai pas lu ces nouvelles). Le récit est bien narré, avec une manière de raconter qui contraste fortement avec le fond du récit.
Visuellement, Anderson propose encore des idées visuelles généreuses, mais change un peu son procédé tout en restant cohérent (difficile à expliquer mais disons que ici, c'est plus porté sur l'artisanat, avec des portes qui s'ouvrent en permanence pour donner des accessoires. L'acteur principal délivre une performance assez dingue, qui demande d'être bien dans les temps à tous les niveaux et qui en plus délivre des émotions.
Bref, ce court est très touchant.