Dahlia mortel
Voici sans aucun doute un des films noirs les plus mythiques du cinéma hollywoodien. Ecrit par Raymond Chandler d'après un de ses romans inachevés (mais sans son héros Marlowe), et dont les romans...
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le 1 janv. 2019
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Le Dahlia bleu (The Blue Dahlia) est un très bon film noir américain réalisé par George Marshall, écrit par Raymond Chandler d'après son roman inachevé d'une centaine de pages qu'il a transformé a scénario (improvisé au jour le jour par l'auteur) lequel raconte l'histoire d'un homme fraîchement démobilisé, qui se retrouve pris dans un engrenage infernal.... sa femme (une petite garce) Helen Morrison (jouée par Doris Dowling... pas très bonne actrice) a été assassinée et qu'il est le principal suspect... Pour être innocenté, Johnny Morrison (joué par Alan Ladd) ne pourra compter que sur l'aide de deux camarades d'armée Buzz Wanchek (joué par un magnifique William Bendix) qui a reçu un éclat d'obus dans le crane et George Copeland (joué par Hugh Beaumont) un avocat dans le civil... Ainsi que d'une mystérieuse et attirante jeune femme rencontrée sur la route, Joyce (jouée par la très craquante Veronica Lake), qui est aussi impliquée dans l'affaire... car elle est l'épouse d'un certain Eddie Harwood (joué par l'excellent Howard Da Silva) le patron du club Le Dahlia Bleu... et amant de sa défunte femme... l'autre suspect de la police dont du capitaine Hendrickson (joué par Tom Powers) et d'un drole de détective de l'hôtel (ou on a découvert le cadavre) un certain 'Dad' Newell (joué par Will Wright)... Produit par John Houseman... cette intrigue policiere au multiple personnages très bien écrit (la force du film) permet a l'acteur principal de retrouver pour la troisieme fois la très mignonne Veronica Lake (après Tueur à gages (This Gun for Hire) de Frank Tuttle et La Clé de verre (The Glass Key) de Stuart Heisler) ou règne la tristesse mélancolique des personnages (mention très spéciale pour William Bendix et Howard Da Silva), l’atmosphère trouble et désenchanté de l’après guerre et l'intelligence du dialogue sont les principales forces de très bon film noir.... A noter que c'est en référence au film que l'assassinat d'Elizabeth Ann Short en janvier 1947 est nommé l'Affaire du Dahlia noir.... une affaire non résolue qui a inspiré James Ellroy pour son roman.
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Créée
le 5 oct. 2016
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