Brutale entrée en matière
Avec son premier chapitre du Décalogue, Krzysztof Kieślowski illustre de manière plus ou moins évidente le premier commandement : “Un seul Dieu tu aimeras”. Il y oppose la rationalité (la...
le 4 janv. 2022
2 j'aime
Avec son premier chapitre du Décalogue, Krzysztof Kieślowski illustre de manière plus ou moins évidente le premier commandement : “Un seul Dieu tu aimeras”. Il y oppose la rationalité (la météorologie et plus généralement la science, les calculs rigoureux) à la foi. Cela est très bien mis en avant dans deux scènes qui sont assez rapprochées. Le fils demande à son père ce qu’est la mort, ce-dernier répond de manière rigoureuse : “Le cœur cesse de pomper le sang. Le sang n’irrigue plus le cerveau.” Quand la question est posée à sa tante, il obtient une réponse spirituelle qui fait intervenir Dieu.
Ce film, indissociable du pessimisme permanent de la filmographie de Kieślowski, est très frappant par sa brutale entrée en matière dans le Décalogue et la mise en scène si particulière du réalisateur. Les couleurs sont souvent très prononcées, et le grain de la pellicule est magnifique.
Un très beau film avec de bouleversants moments et une magnifique relation père-fils comme on en voit rarement. On aurait aimé qu’il dure plus longtemps !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2022 en Films / Découvertes et redécouvertes
Créée
le 4 janv. 2022
Critique lue 118 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Décalogue 1 - Un seul Dieu tu adoreras
Avec son premier chapitre du Décalogue, Krzysztof Kieślowski illustre de manière plus ou moins évidente le premier commandement : “Un seul Dieu tu aimeras”. Il y oppose la rationalité (la...
le 4 janv. 2022
2 j'aime
« Pourquoi ils meurent, les gens ? - On meurt du cœur, du cancer, des accidents de la route, de vieillesse… - Non… La mort, qu’est-ce que c’est ? - Le cœur cesse de pomper le sang. Le sang n’irrigue...
Par
le 28 nov. 2021
2 j'aime
Les racines bibliques du Dekalog peuvent suggérer un didactisme en surface, mais les morales avancées sont résolument ambivalentes. À travers l'histoire du cinéma, un groupe restreint de films se...
le 7 août 2024
Du même critique
De plus en plus nombreux se font les longs-métrages sur les époques révolues d’Hollywood. Que cela soit sous la forme d’hommages (Once Upon a Time… in Hollywood) ou, à l’inverse, sans édulcoration...
le 23 janv. 2023
8 j'aime
5
The Chef essaye tant bien que mal d’épater ses spectateurs avec un plan-séquence d’une heure et demi certes bien maitrisé, mais ses trop grandes profondeurs de champs finissent par nous perdre et...
le 23 janv. 2022
8 j'aime
3
Entre combats politiques utilitaristes et jeux de pouvoirs pour grimper l’échelle sociale (ou a minima rester au même échelon), Les Promesses de Thomas Kruithof dépeint toute l’hypocrisie de cette...
le 29 janv. 2022
6 j'aime
1