Entre combats politiques utilitaristes et jeux de pouvoirs pour grimper l’échelle sociale (ou a minima rester au même échelon), Les Promesses de Thomas Kruithof dépeint toute l’hypocrisie de cette haute société dont le but est – en théorie – de contribuer au bien commun. Clémence, maire depuis deux mandats, se bat depuis longtemps pour la restauration de logements insalubres où les habitants vivent dans de piètres conditions. D’abord présentée comme une personne fidèle et droite dans ses bottes, elle va se voir proposer un poste à responsabilités qui, semble-t-il, va remettre en cause ses principes. Le film, qui avait pourtant matière à traiter un sujet si vaste, se vautre pour moi dans ses angles choisis. Le propos est confus, on a du mal à croire aux convictions politiques du personnages d’Isabelle Huppert, trop variables et incertaines. Je l’ai trouvé vraiment plat, on n’en retire finalement pas grand chose.