Josef Fritzl et Wolfgang Priklopil aiment ça.
Un film muet de Besson dans lequel on évite avec une joie non feinte les dialogues insignifiant pour mieux se prendre une mandale d'ennui en pleine tronche.
L'environnement post-apocalyptique est, si j'ose dire, assez beau ou au moins très convaincant. Il est souligné par un noir et blanc qui, s'il n'apparait pas indispensable, apporte une certaine froideur à cet univers en ruine.
Toutefois, au delà de ses qualités plastiques, Le Dernier Combat se perd facilement dans une succession de scènes de survies absurdes et de combats grotesques surjouées et sur-appuyées par des musiques et des effets sonores qui deviennent trop rapidement indigestes.
Besson accouche donc d'un film presque appréciable mais sans doute trop culotté, sombrant trop vite dans les tréfonds de l'ennui, une fois comprises les raisons du mutisme général et l'enjeu de ce dernier combat. Un enjeu sur lequel plane le spectre d'une misogynie à peine dissimulée.