C’est ce qu’on peut appeler un film testament. Le dernier des géants c’est l’histoire d’une vieille gâchette de l’ouest qui arrive à Carson City une ville qui entre dans le 20 e siècle avec l’électricité, bientôt le tramway, pour consulter un vieux docteur de sa connaissance. Ce dernier lui annonce qu’il a un cancer et très peu de temps à vivre. Un film testament car John Wayne lui même malade livre ici sa dernière prestation dans le genre qui la fait star. Le parallèle entre lui et son personnage est évident d’ailleurs l’introduction du film qui retrace la légende de ce dernier ce sont des extraits de vieux film de la star qui sont diffusés. Personnellement à part de rares exceptions je ne suis pas un grand fan des westerns à la John Wayne, trop lisse, avec des héros sans faille, des personnages féminin réduits à la portions congrues. Ce dernier n’a pas fait vraiment exception à la règle et je me suis plutôt ennuyé pendant quasiment tout le film malgré la présence de Don Siegel derrière la caméra. Ceci jusqu’au final aussi abrupte qu’inespéré et qui réussit à faire remporter la mise au film et qui effectivement offre une belle sortie à son acteur principal. Je noterai quand même des décors qui prennent un peu plus d’ampleurs que dans un western lambda. Mais le film manque de surprise pour me plaire vraiment. Un film à la gloire de son acteur principal qui n’est pas, loin de là mon préféré d’Hollywood et du western dont il a contribué il est vrai à la légende.