La dernière truelle

Au delà du casting prometteur et du concepte de points de vue multiples qui fonctionne souvent au cinéma, c'est la carricature grandissante tout au long du film qui m'a conquise.

La fondation du film est un duel historique, qui s'ouvre sur l'esprit chevaleresque dans toute la splendeur du moyen-âge français. Les plans scénaristique révèlent ensuite en une confrontation de points de vue de type thriller, permettant de prendre du recule. S'échaffaude alors une extrêmisation franche des personnage. Le valeureux guerrier nuancé par quelques insubordinations, que l'on voit débattre, rire, charmer, devient ainsi un barbar avide de gloire qui ne connait plus que deux expressions : gueuler ou tirer la tronche. Le tout puissant roi Charle VI est également révélé être un goss immature extravagant. Presque dommage de ne pas avoir vu la femme manipulatrice tirant les ficelles d'un complot fran-maçons de part son érrudition et son intelligence, mais bon, ça aurait ternis le point du film.

Car bien sûr, le message fort de ce film est l'encourage à la prise de conscience des viols, y compris conjugaux. Elle est en effet habilement menée car suffisamment subtile pour qu'elle s'inscrive naturellement dans l'histoire, de tel qu'elle ne semble pas anachronique. La encore, la société médiévalecarricature donc le patriarcat moderne.