Dans le genre cinéma d’exploitation « Terminal island » est un must. Sorte de mélange bis entre « Sa majesté des mouches » et « Punishment park ». Le principe est simple, sur une île prison, deux camps s’affrontent : les hommes méchants et les hommes gentils, au milieux les femmes. Maltraitées par les hommes méchants, réduites en esclavages, elles préfèrent s’enfuire avec les hommes gentils. Tom Selleck aussi, puisqu’il aime également les hommes gentils, au cinéma comme dans la vraie vie. Cette guerre se termine par un fabuleux carnage qui ravira les amateurs de cinéma bis. Le chef des hommes méchants balance cette sentence avant la lutte finale : « je n’ai besoin que de deux choses, mon bunker et ma mitrailleuse !!! » on comprend que c’est un surhomme méchant, en d’autres termes un nazi. Au fond que demande t-on a un film d’exploitation ? De l’érotisme, de la violence et de l’action, on lui demande surtout d’être malpoli. Stephanie Rothman, la seule cinéaste de l’écurie Corman, coche toutes les cases avec brio, on regrette que sa carrière n’aie pas décollé à l’instar de ses collègues masculins.