Jimmy a les boules. De cristal.
Il y deux façons de finir un film dont le postulat de départ est d'annoncer la fin.
Soit cette fin prend un contre-pied intelligent et inattendu qui justifie le parcours qui y mène.
Soit c'est bien cette façon d'y parvenir qui justifie l'oeuvre: ambiance, qualités plastiques, jeux d'acteurs, réflexion soulevée, you name it.
Le problème du "dernier présage" ("first snow" en anglais, encore un titre magnifiquement torturé) est qu'il ne parvient à aucune des deux solutions, même s'il n'en est pas très loin non plus.
Quelques bonnes scènes, une brochette d'acteurs parfaite (Guy Pearce comme d'habitude impec, mais aussi J.K. Simmons, William Fichtner, très biiiiieeen !), quelques très bons dialogues...
Mais au bout du compte, la désagréable impression qu'il manque quelque chose. Quelque chose d'important.
Faut-il croire au destin immuable pour totalement apprécier ?