Comme bon nombre de cinéastes asiatiques qui fonctionnent sur leur continent, Kim Jee-woon ne résiste pas aux sirènes d'Hollywood pour nous offrir un film d'action qui met en scène un revenant, l'ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger.
Amis de la poésie ou de films intelligents qui nous poussent à réfléchir jusqu'au bout de la nuit, Le dernier rempart n'est donc pas pour vous. Pour ceux qui aiment se détendre face à un déchainement de testostérone, d'armes à feux et autres choses, vous pouvez vous asseoir tranquillement, l'oeuvre remplit son contrat de manière honnête, mais pas forcément géniale.
Le strict minimum est assuré à savoir de l'action bien rendue, quelques moments d'humour et un peu d'instant nostalgie où le réalisateur tente de nous faire croire que le temps de Schwarzie est derrière lui, mais c'est faux. Aidé par quelques acolytes. Certains sont patauds ou nigauds, mais d'autres d'une aide attendue.
Le gros problème du film, c'est qu'il met quand même plus de quarante minutes pour démarrer vraiment. La première partie oscille entre moments plutôt sympas et d'autres assez lourd et ennuyeux. Ajoutez à cela un scénario forcément pas très recherché et voilà les raisons pour lesquelles le film n'est qu'un divertissement honnête.
On retrouve par contre de temps en temps la patte de Kim Jee-woon dans les séquences d'action.