Ce film a souvent l’image d’une production à la gloire de la suprématie et de l’impérialisme culturels américains. En fait, il n’en est rien et il s’avère bien plus nuancé que ça.
Tom Cruise y incarne un soldat américain, Nathan Algren, traumatisé par quelques massacres d’Indiens, qui va être envoyé au Japon pour aider à mater une révolte. Révolte qui lutte contre la disparition de certaines valeurs et de toute une culture suite à une modernisation galopante. C’est au contact de ces révoltés, de ces derniers samouraïs, que Nathan Algren va se reconstruire.
Le film est donc plutôt un hymne à la diversité culturelle (ce n’est pas le soldat américain qui va apprendre aux Japonais, mais les Japonais qui vont transmettre à l’Américain) qui n’échappe pas à la grandiloquence et à quelques images d’Épinal mais dresse un parallèle intéressant entre l’hégémonie culturelle américaine imposée au monde et les guerres indiennes conduisant tous deux à la disparition de la diversité.