A première vue, c’est un mauvais film. L’histoire est prévisible du début jusqu’à fin et regorge de clichés ( arrêter avec les cerisiers bordel de merde c’est jolie mais le Japon ne se résume ça ).
Cela pourrait donc se résumer à un film juste distrayant, syndrome de la machinerie hollywoodienne.
Sauf qu’il ne se limite pas à ça et sa beauté réside justement dans le point de vue qu’il adopte, celui de Nathan Algren.
Ce personnage permet à l’auteur d’instaurer une comparaison intéressante entre le massacre des indiens et la fin des samouraïs. En effet, Edward Zwick dresse ici le portrait sans condescendance d’un pays tiraillé entre le passé et le nouveau. Les personnages parle souvent japonais, chose assez rare pour être souligné dans une super production américaine.
Après le film reste assez inégal, trop tire larme par instant, épique à d’autre, un mot une oeuvre sympathique tout en restant intelligente.