De la SF solide.
Je n'avais jamais entendu parler de ce film, je l'ai découvert sur une suggestion de l'imdb. Le point de départ a été traité plusieurs fois : L'humanité disparaît et un individu se retrouve seul...
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le 26 nov. 2011
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Après avoir vu et fortement apprécié Utu, lui aussi réalisé par Geoff Murphy et lui aussi ayant Bruno Lawrence comme acteur principal, je me suis dit que j'allais poursuivre ma découverte de la filmographie du réalisateur néozélandais… même s'il s'agit malheureusement du dernier film tourné dans son propre pays (j'ai peur pour la suite, ça sent à mort le réal' qui s'est fait détruire par la machine hollywoodienne).
Bref, quoi qu'il en soit, tout comme pour Utu, The Quiet Earth est une très bonne surprise. À travers son pitch qui n'est pas sans rappeler celui du premier épisode de La quatrième dimension (1959) ou encore Le Monde, la Chair et le Diable, sorti la même année (qui a copié sur qui ?), le film dont il est question aujourd'hui n'est pourtant que l'adaptation du livre du même nom publié seulement cinq ans avant.
On y retrouve donc le beaucoup trop sous-estimé Bruno Lawrence, qui m'avait déjà fait de l'œil dans Utu, seul, au beau milieu d'Auckland. Il a été proposé à Jack Nicholson d'incarner le personnage principal du film : l'acteur américain a beau avoir refusé, on retrouve bon nombre de ses excentricités dans le film… peut être même plus. En fait, Bruno Lawrence ne se refuse rien : il se fout à oilp, improvise un discours de dictateur devant des découpes en carton de personnages célèbres, se met à errer seul en robe avec un fusil à la main (ce qui m'a beaucoup fait penser à Trevor dans Grand Theft Auto V). Bref, l'acteur porte le film à lui tout seul, et heureusement, car le personnage est seul durant les 30 premières minutes du long-métrage.
À partir du moment qu'on rencontre les autres personnages, le long perd un poil en intérêt. Sans devenir mauvais pour autant, on perd en excentricité, en folie. D'un autre côté, le film ne fait pas l'erreur de trop insister sur le triangle amoureux ou de nous présenter des personnages qui s'entretuent seulement quelques minutes après s'être rencontrés. Et là encore, malgré un dénouement prévisible, le film arrive tout de même à surprendre durant sa toute dernière scène… qu'on nous divulgâche sur l'affiche ! Diantre !
Niveau réal', outre le fait d'avoir réussi à tourner dans des décors vides (je me demande d'ailleurs comment il a bien pu s'y prendre par moment), de surcroit en Nouvelle-Zélande (déso mais c'est toujours mieux qu'une quelconque ville américaine), Geoff Murphy a réussi à s'épauler d'un excellent photographe, James Bartle, pourtant un total inconnu au bataillon (sans déconner, le type n'a fait que des téléfilms, je ne comprends pas comment c'est possible tant certaines images sont vraiment belles), et à filmer quelques scènes plus audacieuses, notamment l'une rappelant forcément Inception.
Bref, second film de Geoff Murphy que je vois, seconde très bonne surprise… je serais tenté de dire « vivement la suite »… mais vu sur quoi sa filmographie s'est terminée, je ne vais pas trop miser dessus.
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Créée
le 25 juil. 2023
Critique lue 16 fois
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