Le dernier train de la nuit (titre original : L'Ultimo treno della notte) ou La Bête tue de sang-froid est un bon Rape et Revenge italien réalisé par Aldo Lado, écrit par Roberto Infascelli et Ettore Sanzò qui met en scéne Lisa Stradi (jouée par Laura D'Angelo), une jeune étudiante italienne vivant en Allemagne et avec l'une de ses amie Margaret Hoffenbach (jouée par Irène Miracle qui reverra par la suite dans dans Midnight Express d'Alan Parker ou elle joue Susan, la petite amie de Billy Hayes et dans Inferno de Dario Argento) rentre par Train de nuit pour voir sa famille pendant les vacances de Noël... Pendant leur trajet en train, elles font la connaissance de deux fraudeurs un peu étranges qui seront rejoint par une mystérieuse femme (superbe Macha Méril) qui est une veritable pousse au crime... car les deux jeunes femmes vont subir la pire nuit de leur vie...
Remake inavoué de La Dernier maison sur la gauche de Wes Craven ou Macha Méril interprète (son meilleur role... Pourquoi pas ?) une étrange femme bourgeoise perverse, nymphomane et manipulatrice... une belle garce anthologique pousse au crime... et au pires délits entre torture et viol... La Bête tue de sang-froid... qui consiste à reprendre fidèlement le contenu du très mauvais La Dernière maison sur la gauche de Wes Craven (il y a la même fin... A noter par ailleurs, que c'est l'acteur Enrico Maria Salerno qui joue le père de la jeune étudiante)... Mais en beaucoup mieux sur une très bonne musique d'Ennio Morricone (A noter par ailleurs, que la chanson du générique est interprétée par Demis Roussos) et une très belle photographie (ce qui n'est absolument pas le cas du film de Craven) de Gábor Pogány (Spartacus de Riccardo Freda, Les Adolescentes d'Alberto Lattuada)... Ce film est aussi une sorte de métaphore politique ou la classe dominante exploite le prolétariat pour son propre plaisir...Réalisé par Aldo Lado a qui on doit l’étrange giallo Je suis vivant (La corta notte delle bambole di vetro) et L'Humanoïde avec Richard Kiel, Corinne Clery et Barbara Bach... signe un petit classique du cinéma Bis et malsain....