L’appel de l’adoré.
Portrait de femme comme on en trouve tant dans le cinéma nippon, Le destin de Madame Yuki dépeint le quotidien sordide d’une épouse, aussi délicate que son mari est vulgaire, aux appétits insatiables...
le 31 août 2017
7 j'aime
5
Un mélodrame gentil basé sur l’éternel et ronflant triangle amoureux. La maîtrise ne peut pas tout : Michiyo Kogure n’est pas Kinuyo Tanaka.
Shomingeki sans fards ni shamisen pour Kenji Mizoguchi. La femme, le mari, l’amant platonique, la maîtresse entretenue…
Madame s’ennuie et voudrait être indépendante. Monsieur passe des jours à Kyoto pour tromper son ennui. L’amant conseille à sa bien-aimée d’ouvrir un restaurant au bord du lac. Mais le mari revient alors avec une poule et finit par donner la gestion de l’établissement émancipateur à sa maîtresse. Sac de nœuds sentimental et dilemme passionnel pour cette femme qui déteste ce mari absent mais qui sait réveiller en elle la passion de la bête dormante. À côté de ça, on aura rarement vu un amant aussi sage et aussi peu entreprenant pour assouvir les passions enfouies de sa dame…
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Kenji Mizoguchi
Créée
le 23 oct. 2023
Critique lue 200 fois
D'autres avis sur Le Destin de madame Yuki
Portrait de femme comme on en trouve tant dans le cinéma nippon, Le destin de Madame Yuki dépeint le quotidien sordide d’une épouse, aussi délicate que son mari est vulgaire, aux appétits insatiables...
le 31 août 2017
7 j'aime
5
Le Destin de madame Yuki est un film assez mineur dans la filmographie de Mizoguchi, arrivant juste avant Miss Oyu puis ses chefs d'œuvre les plus connus, comme si la grâce ne l'avait pas encore...
Par
le 8 oct. 2024
2 j'aime
Un mélodrame gentil basé sur l’éternel et ronflant triangle amoureux. La maîtrise ne peut pas tout : Michiyo Kogure n’est pas Kinuyo Tanaka.Shomingeki sans fards ni shamisen pour Kenji Mizoguchi. La...
le 23 oct. 2023
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime