Le Détraqué
5.7
Le Détraqué

Film de Bert I. Gordon (1973)

Un poseur de bombe, un violeur et un flic prêt à tout pour les arrêter. Voilà une idée bien fun.


Malheureusement l'intrigue est parfois faiblarde, la faute à quelques facilités et à un manque de scènes fortes. Il y a pourtant bon nombre de bonnes idées au delà du pitch de départ et quelques passages assez glauques mais intéressants. En plus, montrer Los Angeles aussi pourrie de l'intérieur, c'est toujours sympathique.


La mise en scène est peut-être un peu responsable des défauts du film ; ça manque souvent de rythme, même si le côté voyeurisme de certains plans ajoute une touche maladroite de poésie. Il y a de belles choses, puis l'esthétique crade des années 70 me plaît particulièrement ; c'est juste que parfois on regrette qu'il n'y ait pas eu un peu plus de budget ou de talent pour faire ressortir l'intensité de certaines scènes. Malgré une nudité assumée, les viols sont par exemples assez ennuyant à regarder, le fait est qu'on ne voit qu'une tête qui crie dans l'obscurité ; le découpage est donc un peu mou.


Bref, un film qui avait beaucoup de potentiel pour être une grande série B, mais qui hélas souffre d'un manque d'idée et de talent dans le fond comme dans la forme. Dommage.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 24 sept. 2013

Critique lue 785 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 785 fois

2

D'autres avis sur Le Détraqué

Le Détraqué
Fatpooper
5

Le plus fou des trois

Un poseur de bombe, un violeur et un flic prêt à tout pour les arrêter. Voilà une idée bien fun. Malheureusement l'intrigue est parfois faiblarde, la faute à quelques facilités et à un manque de...

le 24 sept. 2013

2 j'aime

Le Détraqué
RENGER
6

Un polar nihiliste, jusqu’au-boutiste et superbement interprété.

Los Angeles est secouée par une série d’attentats à la bombe et une recrudescence de viols. S’il veut mettre un terme à ce déchaînement de violences, l’inspecteur Géronimo va d’abord devoir arrêter...

le 15 sept. 2023

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

119 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55