Du déjà vu mal tricoté...
Sometime they come back ... For more, est peut être un bon livre. Je n'en sais rien, mais je fais confiance à la réputation de M. King.
Pour ce qui est du film, là, je peux me prononcer et le verdict n'est pas brillant.
Dans le style huis clôt au beau milieu des neiges avec élément méchamment paranormal semant la terreur et la mort, nous avions déjà The Thing, voir 30 jours de nuit, films plus que regardables sinon très bon.
Alors forcément, la comparaison se fait automatiquement (spécialement avec The Thing) et n'est pas pour flatter le diable des glaces, qui souffre probablement de cela.
Très honnêtement, l'histoire de base est bonne et promet de belles frayeurs. Forcément, les huis clôt ont toujours un potentiel d'angoisse. Le mystère, le fait que l'on ne sache pas ce que l'on affronte également. En même temps me direz vous, les histoires de Stephen King sont généralement bien ficelées.
Mais quelque chose cloche malheureusement dans la mise en scène de l'histoire et le plus frustrant est que je ne parvient pas réellement à mettre le doigt dessus. Comme une bruine que l'on sent bien, mais dont on ne peut pas vraiment attraper les gouttes.
Les acteurs sont corrects (en tout cas la VF l'est) et la réaction des personnages est crédibles, mais la mise en scène pêche un peu. L'angoisse n'est pas au rendez vous et là où l'on pourrait avoir des scènes vraiment stressantes le spectateur - en tout cas ce fut mon cas- à plutôt tendance à bâiller.
D'ailleurs, je m'y suis prise à deux fois pour regarder le film. Ayant mis mon endormissement lors du premier visionnage sur le compte de la fatigue, je n'ai pu faire de même lors du second.
En fin de compte donc, Le diable des glaces est un film qui se laisse regarder d'un oeil distrait mais qui n'arrivera jamais à la cheville de The thing (pas même à celle de l'épisode avec Felicity Huffman dans XFiles avec les lombrics des glaces) et qui ne fait probablement pas honneur au livre. De bonnes bases pleines de promesses (même si l'histoire part un peu sur du déjà vu on pourrait le lui pardonner) qui n'aboutissent cependant pas à grand chose.