Un jeune homme traqué par la police pour un crime se retrouve par hasard au beau milieu de la production d'un film de guerre ou il va se cacher et même être engagé comme cascadeur, ... ceci est le pitch de ce Diable en boîte. Mais attention car dès les premières scènes ce film s'avère bien plus étonnant que ce que pouvait laisser présager le pitch; étonnant parce que le scénario joue constamment sur la frontière entre fiction, imaginaire et la réalité, tout cela se confond lors du tournage du film de guerre le spectateur est embarqué dans une confusion sur ce qu'il voit à l'écran (est-ce le tournage ou pas ?). Il y a clairement un côté métaphorique à tout cela et même le personnage principal s'y perd surtout que pour lui, il est question de vie ou de mort puisque sa parano lui fait penser que le réalisateur aimerait filmer sa mort pour son film ! Malheureusement ce concept s'oublie en cours de route, dans la seconde partie le script ne joue plus suffisamment sur cet amalgame réalité/imaginaire, ça devient plus classique narrativement jusqu'aux deux scènes finales. Le film est un bel hommage au Septième Art mais n'atteint pas la cible selon moi, l'émerveillement, l'onirisme, la poésie du cinéma n'est finalement pas assez puissante, un remake par un Damien Chazelle par exemple pourrait être intéressant ?