Plutôt que d’adapter l’oeuvre de Gaston Leroux, Schumacher préfére se tourner vers une adaptation de la comédie musicale à succés. Pour un résultat… mitigé.
Christine est une vedette de l’opéra qui office à l’opéra de Paris. ELle est au sommet de sa gloire et reçoit d’un conseil d’un « fantôme » vivant dans les souterrains de l’opéra. Ce « fantôme » est fou d’amour pour Christine et va donc plutôt mal le prendre quand un certain Raoul va débarquer dans sa vie.
Histoire tragique s’il en est, Le fantôme de l’Opéra a été adapté de nombreuses fois (entre autre par Dario Argento dans un film raté), et continue encore aujourd’hui de faire des émules. Mais rares sont ceux qui ont réussis à retranscrire le roman. La comédie musicale semblait y parvenir. Schumacher tente donc sa chance en l’adaptant mais se heurte à la difficulté d’allier un casting cinéma et une oeuvre musicale. Difficile de trouver des comédiens-chanteurs en effet. Il aura beau faire appel à Emmy Rossum, Patrick Wilson ou encore Gérars Butler, ça chante parfois assez faux.
Dommage aussi que leur charisme ne saute franchement pas aux yeux. Ils sont tous assez plats et ne parviennent pas franchement à retranscrire l’émotion de l’oeuvre originale. Reste heureusement le grandiose de la mise en scéne et des décors pour sauver le film de la noyade. 2h20 de faste, de macabre parfois, et d’ambiance renvoyant aux plus grand moments d’un genre qu’on ne voit lus vraiment. Le bateau n’a pas coulé, mais il n’est pas passé loin !