(Pour le titre, c’était ça ou une autre blague pas drôle avec « écorché vif » dedans, estimez-vous heureux.)
Sorti la même année que l’adaptation par Tony Richardson de la même oeuvre, on assiste là a une toute autre atmosphère.
Deux salles, deux ambiances.
Ce que je retiens de celle de Dwight H. Little, c’est que tous ses défauts (et ils sont nombreux, houla oui…) sont aussi, en définitive, ses qualités.
Quand Christine s’aventure aux playbacks, on dirait qu’elle interprète du Madonna, Robert Englund use et abuse des petits regards à la Freddy, personne n’a vraiment l’air de croire à tout ce bordel, les décors sont tellement kitsch (la scène du violon dans le cimetière est PARFAITE), et je baisse mon chapeau au responsable des bruitages, parce qu’entre la cape, le fouet, les chairs à vif et les lames, il a fait un travail magistralement naze.
Et j’ai trouvé ça plutôt cool. Pas bon, pas inspiré, pas audacieux (certainement pas), mais cool.
J’ai passé un bon moment devant un bon gros nanard, dont j’ai du mal a croire qu’il ne soit pas un peu assumé, au fond.
Je n’évoquerais pas les libertés assez improbables prisent sur l’histoire de base, parce que je pense que ce bon vieux Gaston LeRoux n’était ici qu’un prétexte un peu foireux pour Dwight H. Little de s’amuser avec une esthétique gothique de mauvais goût, et d’y coller tout un tas de références.
Et j’ai pas envie de lui en vouloir, j’espère qu’il s’est fait plaisir!
Moi ça m’a même fait un peu marrer, j'avoue