Vendetta
Ange Orahona (Yves Montand), un truand corse exilé à New York rentre au pays pour assister sa mère gravement malade. Les affaires de famille remontent à la surface. Granier-Deferre construit...
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le 22 juin 2014
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C'est l'histoire classique de l'exilé de retour au pays. Devenu un caïd de New York, Ange Orahona revient sur ses terres corses au chevet de sa mère. Son destin l'y attend aussi.
Dans un style dépouillé, Pierre Granier-Deferre tente de montrer un homme provisoirement tourné vers son passé et menacé d'être rattrapé par le présent. En l'occurrence, le réalisateur concilie une évocation nostalgique des années corses d'Ange et une intrigue, très simple, qui le met aux prises avec deux tueurs énigmatiques, voire abstraits. Car, peu importe de savoir qui et pourquoi. Comme si Granier-Deferre n'avait pour but que d'exprimer le retour aux sources du personnage d'Yves Montand. Toutefois, cet aspect émotionnel est très insuffisant; sans doute parce que le chemin que refait Orahona est plutôt conventionnel: les bancs de l'école et le vieil instituteur, les anciens amis et la tombe familiale, l'amour de jeunesse sont des passages obligés dénués d'originalité et de sensibilité.
Conventionnelle aussi est l'image de la Corse, avec ses jolis panoramas, sa loi du silence et la tradition de la vendetta. A l'instar du personnage sobrement interprété par Montand, il manque au film une véritable étoffe dramatique. Tandis qu'on sent poindre un dénouement nécessairement violent, les déplacements d'Ange sur l'île semblent un peu vains.
Créée
le 16 oct. 2024
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