Exemplaire dans sa détermination à ne pas jouer des mécanismes fictionnels et des ressorts émotionnels évidents de son scénario (la rencontre d'un père détruit par la mort de son fils avec l'assassin de ce dernier), "le Fils" devient un film étrange, physiquement intense, mais jouant finalement à la fois contre son sujet et son spectateur, réduit parfois à observer un captivant mais froid documentaire sur des acteurs et sur la menuiserie. A noter le brillant filmage caméra à l'épaule, qui crée un perpétuel mouvement d'interrogation, voire de balancement entre empathie et crainte par rapport au remarquable personnage de père créé par le grand Olivier Gourmet. [Critique écrite en 2003]

EricDebarnot
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le 21 févr. 2016

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Eric BBYoda

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