Miam

Impossible de faire de vrai phrases complètes après cette séance intense de décérébrage épais. En vrac, donc, quelques touches fugaces pour donner une (oh vague !) idée. On ne parle plus de gros...

une bonne dose de poujadisme, une larme de passéisme et un zeste d'homophobie et hop, on obtient une bouse infâme qui fait passer Amélie Poulain pour un brûlot avant-gardiste

Simple. Sincère. Touchant. Magnifique. Le titre, l'humilité de sa faute de français inhérente au Sud-Ouest, les vertes herbes abandonnées (et non pas encore àmandonné) et les premières paroles nous...

Dans le cinéma-poubelle, ce film fait office de couvercle

Je ne sais plus qui a dit que l'Enfer était pavé de bonnes intentions. De la même manière, l'hygiénisme rampant, le formatage des esprits & la bien-pensance rance sont pavés de films comme Amélie...

Il fallait tout le talent et la finesse de Lubitsch pour adapter cette pièce d'Oscar Wilde (dans laquelle les traits d'esprit et les bons mots sont rois) en un film muet dont l'économie d'intertitres...